Candidat del Canton de Lautrec
Guilhem Thomas, 24, a grandi dans le sud du Tarn, le long des collines et des plaines en abord de l'Agoût entre Castres et Lavaur. C'est en voyageant à travers l'Europe et en apprenant à apprécier les spécificités de chacune des régions qu'il a traversé qu'il a petit à petit su reconnaître les richesses culturelles et locales du Tarn qui l'a vu naître. Né dans une famille occitanophone où toutes les générations l'ont parlé, c'est toutefois au lycée puis à l'université qu'il trouve l'occasion d'apprendre les bases fondamentales de l'occitan qui lui ont donné les moyens de le lire, de le parler, mais surtout de l'écrire.
Après avoir obtenu une licence en Economie Sociale et Solidaire à l'Université de Toulouse, il termine aujourd'hui un Master II de Sociologie. Largement sensibilisé à l'importance des enjeux économiques et sociaux au niveau local, il s'intéresse actuellement à la question du travail des Artisans confronté à celui des industriels.
Après avoir été un «sympathisant» du Partit Occitan pendant quelques années j'ai pris conscience qu'il était temps d'agir concrètement. Je me suis toujours beaucoup intéressé à la politique. Comme beaucoup de gens je suivais les actualités politiques en lisant les journaux, en écoutant la radio, ou encore en suivant les débats télévisés. Mais à l'heure d'aujourd'hui, où l'État menace ouvertement d'asphyxier les territoires les moins "rentables" au niveau fiscal, d'étouffer les initiatives associatives et culturelles si elles ne rentrent pas dans une logique marchande, et abandonne à leur sort des secteurs économiques entiers (secteur agricole, secteur artisanal, les PME-PMI), il m'a semblé de plus en plus primordial de changer de position : de spectateur passif du débat politique il m'a semblé nécessaire de devenir engagé et actif.
La langue et la culture occitane font partie de l'identité sociale du Tarn. Je suis heureux d'avoir pu l'apprendre. Elle me rappelle constamment d'où je viens. Elle me lie, d'une certaine façon, à ceux qui ont vécu ici, à ceux qui y vivent, et je l'espère, à ceux qui y vivront.
Mais l'Occitan, la langue des gens d'ici, ne peut aujourd'hui véritablement se transmettre correctement et s'employer que si des Ecoles se mettent à l'enseigner.
Mais vouloir promouvoir l'occitan dans le département c'est aussi proposer d'autres façons de faire de la politique. C'est prendre conscience de la richesse culturelle du territoire dans lequel on vit. C'est vouloir aménager ce territoire de façon à la rendre vivant,
Outre les propositions que je porterai je souhaite surtout permettre, pour la première fois, aux citoyennes et aux citoyens du canton de Lautrec d'exprimer un vote occitaniste, écologiste, et convaincu de l'importance du niveau local dans le dynamisme économique et culturel.
L'occitan n'est pas un mythe. Il est une réalité bien concrète. Il est une richesse dont le département du Tarn a hérité, un élément inséparable de son histoire, et qu'il se doit d'entretenir, mais pas seulement, de faire fructifier.
Dans des temps où nous vivons un néo-libéralisme complètement azimuté, où l'État français démissionnaire fait un dénis de démocratie en asphyxiant sans s'en cacher les territoires les moins "rentables" (les territoires ruraux, la montagne notamment),
Le Partit Occitan a pour vocation de proposer de nouvelles façons de faire de la politique :
Favoriser les initiatives locales. Permettre aux labels, aux artisans, de reconstruire un tissu économique local en développant les circuits courts. Permettre aux PME non plus de survivre, mais d'être créatrices d'emploi sur le territoire sur lequel elles sont implantées (les échecs des politiques publiques nationales en faveur du développement des PME montrent bien que des enjeux politiques nationaux ne peuvent être mené qu'en permettant au local d'agir activement contre, de manière construite, durable et cohérente).
Remplaçanta del Candidat
Marie-Christine BOIVERT
Je suis née le 4 septembre 1982 à Saint-Gaudens dans le sud de la Haute-Garonne. J'ai vécu dans un petit village pyrénéen jusqu'à mes 18 ans, âge où j'ai entamé des études d'histoire-géographie et d'occitan à l'université du Mirail à Toulouse. Après avoir obtenu le concours de professeur d'occitan en 2004, le hasard des mutations m'a conduit à Saint-Affrique en Aveyron puis à Digne les Bains en Haute-Provence avant de me fixer dans le Tarn tout d'abord à Albi puis à Castres. J'ai ainsi pu parcourir le département en enseignant dans différents collèges : Albi Bellevue, Castres Jean Monnet où j'ai participé à l'ouverture de la section bilingue, Brassac, Lacaune, Puylaurens ainsi qu'à Lautrec où j'ai enseigné pendant 3 ans. Ayant (re)découvert l'occitan au lycée, j'ai pris peu à peu conscience de l'importance de cette langue dans notre région, j'ai dès lors milité dans plusieurs associations de promotion de l'occitan MED'OC Toulouse à l'université, Conselh de la Joventut, IEO, Anem òc où j'ai participé à l'organisation des grandes manifestations pour l'occitan de Béziers et Carcassonne, Pour moi, le développement économique d'une région est lié à son identité et a sa capacité de prise de décision au plus près de la population. De même la région est l'échelon le plus pertinent pour mener à bien une politique écologique. Pour cela les régions françaises doivent obtenir plus de compétences à l'image de celles de tous les autres pays d'Europe . Occitaniste, autonomiste et écologiste l'engagement au partit occitan est pour moi une évidence.
28 ans, en couple, sans enfants.
Loisirs : Équitation, volley-ball, randonné, piscine, lecture …
Soi nascuda lo 4 de setembre de 1982 a Sent-Gaudenç dins lo sud de Garona-Nauta. Ai viscut dins un vilatjòt pirenenc fins a mos 18 ans, atge ont entamenèri d'estudis d'istòria-geografia e d'occitan a l'universitat del Miralh a Tolosa. Aprèp aver obtengut lo concors de professor d'occitan en 2004, l' azard de las mutacions me menèt a Sant-Africa en Avairon puèi a Dinha dei Banhs en Provença-Nauta abans de me fixar dins Tarn, d'en primièr a Albi puèi a Castras. Aital ai corregut lo departament en ensenhar dins maites establiments : Albi Bellevue, Castras, Jean Monnet ont participèri a la dubertura de la seccion bilinga, Brassac, Lacauna, Puèglaurens e tanben Lautrec ont ensenhèri pendent 3 ans. Tornèri descobrir, l'occitan al licèu e prenguèri pauc a pauc consciénça de l'importança d'aquela lenga dins nòstra region, m'engatgèri alara dins maitas associacions de promocion de l'occitan : MED'ÒC Tolosa a l'universitat, conselh de la joventut, IEO, Anèm òc ont participèri a l'organisacion de las grandas manifestacions per l'occitan de Carcassona e Besièrs. Per ieu, lo desvelopament d'una region es ligat a son identitat e a sa capacitat de presa de decision al mai prèp de sa populacion. Tanben la region es l'escalon mai pertinent per menar una politica ecologica. Per aquò les regions francesas devon obtene mai de competéncias a l'imatge de las de totes los autres paises d'Euròpa. Occitanista, autonomista e ecologista, l'engatjament al partit occitan es per ieu una evidéncia.
28 ans, en cople, sens enfants
Lesers : Equitacion, volley-ball, escorregudas, piscina, lectura ...
Nous tenons en premier lieu à remercier toutes les électrices et les électeurs qui, malgré la morosité politique ambiante, le 20 Mars se sont déplacés pour faire entendre une voix différente, celle de l'autonomie et de la défense de notre culture mais aussi celle de l'écologie et de la solidarité. Notre parti a eu non seulement le courage de faire entendre cette voix différente mais aussi de faire confiance à de nouveaux candidats et à des jeunes, comme cela a été le cas pour le canton de Lautrec.
Avec près de 500 voix et une moyenne de 3% obtenus sur l'ensemble des sept cantons où nous nous sommes présentés, c'est un début qui nous encourage à poursuivre notre action.
Cependant ces élections ont été marquées par deux constats amers et inquiétants mais liés l'un et l'autre : une abstention records et la montée de l'extrême droite. Ces phénomènes expriment les sentiments de colère et d'impuissance de la population. Pour le Partit Occitan, ces sentiments, que nous avons pu percevoir durant notre campagne, montrent l'urgence d'un changement total de nos institutions. Nous ne voulons pas d'une réforme sarkozyste qui étouffe plus encore les collectivités locales et qui va obscurcir un système déjà opaque. Notre combat est celui pour une démocratie où les citoyens ont les capacités de décider, de s'investir et d'innover dans des politiques plus locales.
Sur le canton de Lautrec nous nous rassurons de voir que le Front National n'accède pas au second tour. Nous faisons confiance à nos électeurs pour faire leur choix en toute conscience. Bien sûr, nous sommes un parti progressiste et européen, nous appelons ainsi à voter contre le Front National dans tous les cantons où il se maintient.
Guilhèm THOMAS e Marie-Christine BOIVERT
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Volèm d'en primièr mercejar las electritz e los electors que, malgrat la morositat politic ambienta, lo 20 de març se son desplaçats per far ausir una votz diferenta, la de l'autonomia e de la defensa de la cultura nòstra mas tanben la de l'ecologia e de la solidaritat.
Lo nòstre partit a agut non solament lo coratge de far ausir aquesta votz diferenta mas tanben lo de far fisança a de candidats novèls e joves coma es estat lo cas dins lo canton de Lautrec.
Amb prèp de 500 votz e en mejana 3 % obtenguts suls sèt cantons ont nos presentavem, es una debuta que nos encoratja a perseguir la nòstra accion.
Çaquelà aquestas eleccions son estadas marcadas per dos constats amars e inquietants mas ligats l'un a l'autre : una abstencion extraordinaria e la montada de l'extrema drecha. Aqueles dos fenomens mòstran los sentiments de colera e d'impoténcia de la populacion. Pel Partit Occitan, aqueles sentiments, qu'avèm sentit pendent la nòstra campanha, mòstra l'urgéncia d'un cambiament total de las nòstras institucions. Volèm pas d'una refòrma a la Sarkosy qu'escana encara mai las collectivitats localas e que va escursir un sistem ja plan opac. Nostre combat es lo d'una democracia ont cadun pòt decidir, de s'investir e d'inventar dins de politicas mai localas. Es aquò l'autonomia que volèm !
Sul canton de Lautrec, nos regaudissèm de veire pas lo Front Nacional accedir al segond torn. Tanben fasèm fisança als nòstres electors per far la lora causida en tota consciéncia. Plan segur, sèm un partit progressiste e europenc, aital apelam a votar contra lo Front Nacional dins los cantons ont se manten.
Guilhèm THOMAS e Marie-Christine BOIVERT
